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Les rapports de Brodeck

9 mai 2012

Victor&Lucas - Video

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3 mai 2012

Clemence & .. - Lecture audio

1 mai 2012

Pierre - Justice

Mesdames, Messieurs les jurés, je voudrais commencer mon discours en vous parlant de la victime. Cet homme était communément appelé « l’Anderer » vous comprendrez « l’étranger ». Ce nom qui lui était attribué nous apparait comme un symbole de la non -acceptation de cet homme par les gens du village.

La victime était vraisemblablement un homme qui aimait la vie, de par son attachement à ses animaux de compagnie, son cheval «mademoiselle Julie » et son âne « monsieur Socrate ». Cet homme discret se passionnait aussi pour le dessin et la peinture. Dans ses œuvres il aimait représenter les paysages de la région. En résumé cet homme discret et sympathique, qui se satisfaisait de ses arts et de sa compagnie animal, voulait profiter de la vie. Cet homme au caractère généreux invita tous les gens du village pour un apéritif et pour leurs montrer ses toiles représentant le village. Mais cet homme, peut être trop sympathique, était victime de la part des gens du village d’un harcèlement moral. Tout commence par un acte de vandalisme sur ses tableaux. Les gens du village ont déchiré les tableaux de cet homme sans aucune raison. Ces personnes animées d’une haine aveugle contre un homme, qui n’a jamais chercher à attiser la violence, ont ensuite enlevé et tué ses animaux de compagnie dont je vous ai parlé précédemment. Les animaux de la victime ont été volontairement noyés par les gens du village dans une rivière. Cet homme dépossédé d’une partie de sa vie ne s’est pas remis de cette souffrance, et pour faire taire cette même souffrance ces personnes inhumaines et sans morale ont prémédité l’assassinat de celui qu’ils appelaient «l’Anderer ». Cet acte avait été de toute évidence préparé par ce que j’appellerais cette association de malfaiteurs.

De ce fait vous admettrez que nous ne pouvons trouver aucune circonstance atténuante à ces meurtriers, ces assassins qui se permettent de vandaliser et de tuer avec pour seul prétexte la différence d’origine d’un homme. Je voudrais vous rappeler que les hommes sont égaux en droit, peu importe la couleur de leur peau, leur classe sociale et leur origine. Ces assassins inhumains dépourvus de toute morale s’imaginent peut- être que nous pourrions comprendre, admettre, accepter et tolérer cet assassinat. Ces gens se trompent car c’est notre devoir de combattre les préjugés, de condamner la haine et de ne pas se soumettre à la violence. Ces assassins, en face de vous, ne méritent pas de vivre dans notre société et doivent en être écartés. Je requiers donc Madame la Présidente, Messieurs les assesseurs la prison à perpétuité à l’encontre de ces assassins dépourvus d’humanité.

1 mai 2012

Baptiste - Critique

Critique littéraire de VACHON

 

 

«Le Rapport de Brodeck» de Philippe Claudel.

 

Dans son roman «Le Rapport de Brodeck», Philippe Claudel nous décrit toute l'obscurité de l'humanité, en abordant le thème de l'altérité. Grâce à ce roman, Philippe Claudel a reçu le prix Goncourt des lycéens en 2008.

 

Dans un petit village dont on ne sait pas le nom, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, un étranger, nommé « l'anderer » par les villageois car personne ne connaît son véritable nom, s'installe et fait très vite l'objet de nombreux soupçons. Tous ces soupçons sont fondés sur ses seules différences intellectuelles et de comportement... Ces différences qui vont finir par causer sa perte. «L'anderer» est assassiné un soir d'hiver dans l'auberge Schloss du village, cet événement cruel est appelé l'"Ereigniës" par les villageois. Brodeck étant témoin de l'assassinat, est chargé d'écrire un rapport permettant de justifier le violent assassinat de l' »anderer ». Mais bien sûr, les choses ne s'arrêtent pas là et derrière le rapport, Brodeck nous raconte son histoire. Il nous conte son noir passé dans les camps et la dure réadaptation qui suivit.

 

Un très beau livre prenant par son histoire, mais aussi par ses personnages dont les portraits sont décrits par Claudel de façon très étrange, et cela rend la lecture de ce roman captivante. « Le Rapport de Brodeck » est un ouvrage très sombre, de part son regard sur l'Homme. Il met en avant les horreurs dont il est capable, le rejet des différences, la méfiance de l’autre, mais le roman revient aussi sur les atrocités commises durant la Seconde guerre mondiale notamment dans les camps. On ne reste pas indifférent après une telle lecture.

Mais c'est un roman qui reste dur à lire parce qu'il nous confronte aux moments les plus douloureux de notre histoire.

 

" C'est la peur qui gouverne le monde "

1 mai 2012

Andrea - Couverture



Le rapport de Brodeck 2 le bon
 
Explication de la couverture :

Le livre de Brodeck est pour moi un livre assez mystérieux et sombre c'est pourquoi j'ai voulu représenter dans cette 
quatrième de couverture Brodeck de dos et dans un décor plutôt sombre. Ce qui d'après moi et assez représentatif de 
l'histoire car tout le long de cette histoire, Brodeck est surveillé par les habitants du village, ce qui le rend d'autant plus seul.
D'après moi cette représentation décrit bien le ressentit que j'ai eu en lisant ce livre.
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1 mai 2012

Malvina - Dessin

dessin malvi 001

1 mai 2012

Florent - Lettre à l'auteur

Monsieur

Je vous écrit à propos de votre livre Le rapport de Brodeck. Malgré une intrigue et une introduction intéresant, ce livre m'a légèrement deçus.en effet, la façon dont votre personnage principale, Brodeck, raconte son histoire est certe très originale mais on se perd vite dans tous ses retours en arrière.Le sentiment d'angoisse de tous les personnages est cependant très bien décrit : on ressent bien leurs peur. J'ai bien aimé la façon de nous faire deviner le lieux et l'époque de l'histoire sans donner d'indice très précis. Si je vous écris, c' est pour vous demander quelques questions comme

-Quel est le rôle des renards qui ont disparut du village ?

-Pourquoi avez vous choisi d'éviter de mentionner les lieux exacte ?

J'éspère que vous pourrez me repondre rapidement

 

cordialement

21 avril 2012

Chloé - Lettre à l'auteur

Lettre Le Rapport de Brodeck
(
Désolé pour le retard, je ne trouvai plus ton mail..)

21 avril 2012

Thais - Histoire

Activité Histoire: Recherches sur un fait historique évoqué dans Brodeck.

 

 

* Introduction

Le rapport de Brodeck est un roman écrit par Philippe Claudel, ayant reçu le prix Goncourt des Lycéens. Il raconte l'histoire d'un homme nommé Brodeck, chargé d'écrire le rapport d'un crime ayant été commis par les hommes de son village. Ce roman ne contient pas son rapport, mais le récit de sa vie, et de son enquête. Nous nous apercevons vite que Brodeck est en fait un rescapé des camps de concentrations lors de la Seconde Guerre Mondiale. En effet il fera allusions à plusieurs reprises aux conditions dans lesquelles il a vécu et dans lesquelles des millions de gens ont péri, comme si tous ces éléments lui revenaient en mémoire au fur et à mesure de son enquête. Ce roman est le témoignage fictif d'un ancien détenu des camps de concentrations. En effet, de nombreux événements propres à la Seconde Guerre Mondiale sont évoqués de manière détournée et implicite certes, mais en réel concordance avec la réalité historique.

* La déportation et les camps de concentration

 

Tout d'abord nous apprenons que Brodeck a été déporté dans un camp de concentration comme il l'exprime dès la page 26, "On m'a emmené, comme des milliers de gens, parce que nous avions des noms, des visages ou des croyances qui n'étaient pas comme ceux des autres.".Ici, on nous présente un homme tourmenté et qui est revenu complètement changé de cette guerre. En effet il rappelle l'inhumanité des événements de l'époque et l'animalisation dont ont été victimes tant de personnes.(" On m'a enfermé au loin, dans un lieu d'où toute humanité s'était retirée et où ne demeuraient plus que des bêtes sans conscience qui avaient pris l'apparence des hommes."p26). Nous savons par l'histoire qu'à l'époque les populations juives, tziganes, les résistants ou encore les homosexuels(appelés les Fremdër dans ce roman) étaient, lors de leur déportation, entassés dans des wagons pour animaux, c'est aussi un élément que Philippe Claudel retranscrit dans son roman à la page 74"A mes côtés il y eut ainsi l'étudiant

Moshe Kelmar, qui avait été dans le même wagon que moi. Durant six jours nous avions parlé, tandis que nous étouffions entassés dans le grand étau de métal qui avançait à une allure de limace dans une campagne qu'on n'apercevait même pas, que nos gorges devenaient sèches comme des pailles de la fin août, qu'autour de nous la grande masse humaine gémissait et pleurait. Il n'y avait pas d'air, pas de place. Il y avait des vieillards, des jeunes filles, des hommes, des femmes. Il y avait tout près de nous une jeune mère et son enfant de quelques mois. Une très jeune mère et son petit enfant. Je me souviendrai d'eux toute ma vie.". Cette déportation était faite par les Nazis, que Brodeck appellera pendant tout son récit les "Fratergekeime" à partir de la page 49"[...]chacun regardait vers l'est, tendait l'oreille pour écouter les bruits de bottes que pouvaient bien faire les Fratergekeime qui restaient invisibles- c'est ainsi qu'on appelle ceux qui sont venus répandre ici la mort et la cendre, des hommes qui m'ont fait devenir animal, des hommes qui nous ressemblent[...]". En effet les Nazis étaient les partisans du régime Nazi dirigé par Adolf Hitler, ils devaient exécuter les ordres de ce dernier, et ils ont été les auteurs des terribles rafles et déportations permettant l'épuration ethnique et la conservation de la race dite supérieure, la race aryenne. Nous retrouvons aussi la description de la sortie des wagons, description une fois de plus très réaliste et basée sur des faits réels de notre histoire. En effet à la page 73 nous retrouvons une version de la sortie des wagons, très ressemblante aux témoignages de nombreux déportés "Ils nous sortaient des convois à coups de trique, dans les hurlements. On devait ensuite en courant rejoindre le camp. Trois kilomètres de mauvais chemin, sous les cris, les aboiements des chiens, leurs morsures profondes parfois. Ceux qui tombaient étaient achevés sur place, à coups de bâton." De plus, Philippe Claudel nous propose une description de l'entrée du camp qui paraît plus que réaliste. En effet nous savons d'après de nombreux témoignages, d'après des photos aussi, que les Allemands pendaient des détenus chaque jour sur des crochets de boucherie, que la mort planait au dessus de la tête de chaque détenus, qu'elle en devenait même presque banale(sans pour autant ne plus être atroce) tant elle était fréquente. A la page 79 tout ceci est clairement exprimé "Au bout du chemin et au bout de ma course, il y avait l'entrée du camp [...]des gardes se tenaient droits et raides, et au dessus du portail, il y avait un gros crochet, brillant, semblable à un crochet de boucherie auquel on suspend des bœufs entiers. Un homme s'y balançait, mains liées dans le dos, une corde au cou, les yeux grands ouverts et sortis de leurs orbites, la langue épaisse, gonflée, tendue hors des lèvres, un pauvre gars qui nous ressemblait comme un frère et dont le maigre poitrail s'ornait d'une pancarte sur laquelle était écrit, dans leur langue, la langue des Fratergekeime qui avait été jadis le double de notre dialecte, sa sœur jumelle, "Ich bin nichts"-"Je ne suis rien"." Dans son récit, Brodeck nous fait part des conditions atroces dans lesquelles il a vécu durant deux ans, de l'humiliation, de la déshumanisation et de la souffrance dont il a été victime. Il était appelé Chien Brodeck qui semble être un souvenir très troublant de sa vie si nous remarquons le nombre de fois où il fait référence à ce surnom regroupant l'humiliation et l'animalisation dont il a été victime. En effet, pour les

nazis, mais pas seulement, les Juifs étaient considérés comme des animaux si ce n'est pire. Le but de leurs années de détention était certes de les exterminer afin de purifier les populations européennes, mais aussi de les humilier de les faire souffrir et de les rabaisser à l'état de "fientes" comme nous l'exprime Brodeck à la page 30. C'est avec une réalité troublante ne relevant pourtant pas d'un témoignage réel, que Philippe Claudel nous retranscrit dans son roman l'un des événements historiques les plus sombres de notre histoire.

* "La Nuit de Cristal" ou "Kristallnacht"

 

Plus précisément, nous retrouvons dans ce roman un événement historique qui a défini les prémices de la Shoah. Il s'agit en effet de la Nuit de Cristal qui se déroula dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne. C'était une réaction du parti Nazi face à l'assassinat par un juif polonais d'origine Allemande, de Ernst vom Rath, un responsable de l'ambassade Allemande à Paris. C'est Adolf Hitler le chancelier du Reich qui avait ordonné cet acte. Il fût commis pas les SA, les SS, les membres de la jeunesse Hitlérienne, qui étaient soutenus par la Gestapo et d'autres forces de Police. Cet acte consista à brûler, détruire des centaines de synagogues, des milliers de commerces tenus par des Juifs, ainsi qu'a abattre sauvagement des centaines de juifs. Il y eut aussi plus de 30000 juifs déportés. Dans le roman de Philippe Claudel, le personnage de Brodeck ayant subit la déportation, nous apprend qu'il a été victime de cet événement qu'il appelle la "Pürische Nacht" traduite par "la Nuit de la Purification" (page78). Nous comprenons qu'il s'agit du même événement historique que La Nuit de Cristal, qui, dans le roman serait une réponse à l'assassinat non pas de Ernst vom Rath, mais de Ruppach ("Vengeance pour Ruppach" p225).Il nous offre aux pages 225 à 231 une description traduisant l'horreur et l'inhumanité des événements de cette nuit si terrifiante, " [...] les vitrines béantes comme des gueules d'animaux morts, les intérieurs saccagés des boutiques, les tonneaux éventrés d'où se répandaient des harengs marinés, des viandes séchées, des cornichons, du vin, les étals souillés, les marchandises éparpillées. Au bruit des pas sur le tapis de verre se mêlait celui des plaintes et des pleurs.[...] Par contre, trois cadavres aux têtes démesurément gonflées et bleuies par les coups qu'elles avaient reçus étaient étendus devant l'échoppe d'un tailleur". Il a aussi assisté au meurtre d'un vieil homme page226 " C'était un vieillard, recroquevillé un peu plus loin dans l'encoignure d'une porte. Il était d'une grande maigreur et sa longue barbe blanche étirait sa figure en l'amincissant plus encore. Il tremblait et tendait le bras vers moi. Je fus vite auprès de lui, et tandis qu'il répétait toujours les mêmes paroles, "Fous, fous, fous,

devenus fous..." dans l'antique langue qui était celle de Fédorine, j'essayai de le remettre sur ses jambes.[...]des voix éclatèrent derrière nous. "Et ils bougent encore! Ils nous narguent! Eux ils sont debout, et notre Ruppach est mort! "[...] L'un des trois lui appliqua son bâton contre la poitrine: "Tu vas répéter après moi: Je suis une merde de Fremdër! Vas-y répète! "[...]Le vieillard semblait s'être endormi. Ses yeux étaient clos. Il ne parlait plus. L'enfant poussa son frère rageusement, m'écarta avec la pointe de son bâton, et s'immobilisa devant la faible masse recroquevillée à terre.[...]Il leva son bâton bien au dessus de sa tête et l'abattit en hurlant sur le vieil homme qui ne cria pas mais qui ouvrit les yeux et les écarquilla, et se mit à trembler comme si on l'avait précipité dans une rivière glacée. L'enfant lui donna un deuxième coup, sur le front, puis un troisième, sur l'épaule, puis un quatrième, puis un cinquième... Il ne s'arrêtait plus et riait. Ses camarades l'encourageaient en tapant dans leurs mains, et en scandant "Oï! Oï! Oï! Oï!" pour lui donner un rythme. Le crâne du vieillard éclata dans un bruit sec de noisette que l'on brise entre deux cailloux." Nous avons ici grâce au personnage de Philippe Claudel, le témoignage de cette nuit terrible, qui donna un avant goût de ce qu'allait être l'idéologie défendue par le parti Nazi au cours de cette guerre.

* Conclusion

Philippe Claudel nous propose un roman mystérieux au départ, et rempli de symboles. Par le motif de l'écriture d'un rapport, il va faire ressortir de la tête de son protagoniste les souvenirs douloureux de ce qui fut il y a plus de 70 ans la réalité de l'histoire du monde; et nous retrace ainsi les terribles événements de la guerre racontés par un personnage fictif, qui pourtant aurait pu être réel.

21 avril 2012

Claudia - Article De journal

UN VILLAGE SANGUINAIRE

 

Des rumeurs venant de l’est de l’Europe, ont piqué la curiosité de notre journaliste. Il est parti sur place pour enquêter sur une affaire de meurtre commit par un village.

En Allemagne, dans un petit village paysan, un an après la fin de la guerre, l'arrivée d'un étranger surnommé l'Anderer, a fait scandale auprès de cette communauté. Une coalition s'est formée, contre l'Anderer et à son insu. Une haine farouche contre l'étranger s'est installée dans les cœurs des villageois. Malgré des attaques répétées à son égard, ce nouveau venu avait décidé de rester vivre dans ce village.

Cependant, on a des raisons de penser que les villageois, seulement des hommes, ont assassiné cet étranger. Mais la disparition du corps n'aide pas la résolution de ce mystère.

Le maire de ce village, Hans Orshwir, qui possède un élevage de cochons, est suspecté d'avoir donné à manger le corps de l'Anderer à ses bêtes pour faire disparaître le corps sans vie de cet homme.

On a nommé ce crime tragique: l'Ereigniës.

La solution de cette énigme n'a toujours pas été trouvée.

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