Agarfouf - Critique

Le rapport de Brodeck

L'auteur :Philippe CLAUDEL est un écrivain et un réalisateur français né le 2 février 1962 à Meurthe-et-Moselle. Il est agrégé de français, mais aurait pu être alpiniste professionnel. Aux débuts de sa carrière, il ne choisit pas la facilité et se tourne vers les personnes en difficulté : il enseigne dans un centre de détention, puis dans un centre pour handicapés moteurs. Il sera aussi professeur à l'Université de Nancy. Son premier roman, Meuse l'oubli, en 2000, rencontre un certain succès. Dès lors, Philippe Claudel n'arrête plus l'écriture. En 2003, Les âmes grises n'obtient pas le prix Concourt auquel il était candidat, mais il reçoit le prix Renaudot et il est vendu à de nombreux exemplaires, séduisant un large public. Le roman se déroule pendant la guerre de 14-18 : une petite fille est assassinée dans un village de Lorraine, un policier à la retraite mène l'enquête. Le livre est adapté au cinéma par son auteur, et sort en 2005. Il est réalisé par Yves Angelot, et les principaux rôles sont tenus par Jean-Pierre Marielle, Jacques Villeret, et Marina Hands. Son style est fait de phrases épurées, simplifiées. Il se penche sur les blessures de l'âme, voyant les faiblesses humaines avec compassion et empathie. Il est aussi auteurs de nombreux livres tels que: la petite fille de monsieur linth, le bruit des trousseaux, j’abandonne...

récit du rapport de Brodeck:

ce livre raconte l'histoire d'un homme nommé Brodeck. Tout petit ce dernier assiste à un terrible événement la mort de ses parents à l'âge de 4ans. Il est aussi témoin du chaos et de la folie des hommes. Orphelin il est recueilli et adopté par Fédorine, une femme qu'il considère comme sa mère aujourd'hui,exilés tous deux dans un village au bout du monde Brodeck y sera plus ou mois accepté par les autres. Dans ce petit village Brodeck est connu comme quelqu'un de serviable mais très discret, même s'il se sent bien dans cette petite communauté, il restera toujours un « fremder », un étranger, il est par la suite envoyé à la capitale faire des études et celles-ci lui offriront l’occasion de rencontrer la belle Emélia qu'il épousera peu de temps après. Ces études lui permettront d'avoir un emploi stable et rassurant il s'agit pour lui de faire l'état des lieux. un travail sans importance pour son administration, mais qui lui convient bien et qui l’aide à penser à autre chose, à survivre malgré tout et puis, il n’attend pas d’être reconnu, La vie lui a tant appris qu’il n’était rien de toute façon...

La mise en commun:

Ce livre pourrait être associer avec un certains bon livres. Tout d'abord j'ai pensé à un livre qui évoque la seconde guerre mondiale.

Certains écrivains qui ont vécu la seconde guerre mondiale essayent de faire partager leur propres expériences, ce sont des écrivain qui sont passés par les camps d'extermination ou de concentration. Ils veulent nous montrer comment ils ont réussi à tenir et qu'ont ils fait durant cette période atroce, où ils étaient considérés comme des animaux ou encore pire ils n'étaient rien. En évoquant cette guerre, un écrivain m'est venu à l'esprit: Primo Levi.

Il est né le 31/07/1919 et mort le 11/04/1987 à Turin. C'est un écrivain italien et un des plus célèbres survivant de la Shoah(c'est le nom donné par les Juifs à la Solution finale à la question juive)juif de naissance, docteur en chimie, il devint écrivain afin de témoigner, transmettre et expliciter son expérience concentrationnaire dans le camp d'Auschwitz, où il fut emprisonné à Monowitz au cours de l'année 1944.

Il a voulu lui aussi montrer sa propre expérience lors de la seconde guerre mondiale en dénonçant la maltraitance dans les camps d' extermination. Il a rédigé un livre autobiographique qui se nomme Si c'est un homme (Se questo è un uomo). Ce livre raconte l’expérience de son auteur dans les camps d'extermination à Auschwitz pendant la seconde guerre mondiale. A partir de son quotidien dans les camps, il explique la lutte et l'organisation pour la survie des prisonniers. Tout au long de ce récit, il montre les horreurs de la déshumanisation des camps.

Ces deux livre évoque la seconde guerre mondiale et ses horreurs mais de différentes façon,l'un évoque la survie dans les camp de concentration et l'autre dans les camps d'extermination. Que ce soit l'un ou l'autre, les deux camps avaient le même but: déshumaniser l'homme.

Le récit de ce livre:

Primo Levi est un jeune juif italien de 24 ans. Il s'est engagé avec quelques amis dans la résistance contre le fascisme et le nazisme. Il est arrêté le 13 décembre 1943 avec ses camarades de la Giustezia e Libertàpar la milice fasciste. Il est d'abord interné à Fossoli puis en tant que juif, il sera déporté, en février 1944, à Auschwitz en Pologne avec 650 autres juifs italiens. Il raconte ce long voyage qui dure 15 jours, la promiscuité dans les wagons de marchandise, la faim et aussi la soif. Descendus du train, c'est le choc de l'arrivée dans le camp. Les « voyageurs » sont triés par sexe, âge et état de santé général. Les femmes, les enfants, les vieillards partent pour les chambres à gaz. Primo Levi fait parti des « bons pour le travail ». Il est destiné au camp de Monowitz ...

Néanmoins le rapport de Brodeck pourrait être placé comme livre appartenant au mouvement absurde. Ce roman montre la difficulté des habitants à communiquer entre eux, il montre la mort du dialogue, on peut surtout le voir avec Emélia lorsqu’elle ne parlait pas, elle était prisonnière d'elle même, de même pour les habitants du village, ils ne parlaient jamais, le seul geste qu'ils pouvaient faire c'étaient sourire et encore parfois ils ne prenaient pas la peine de le faire. Donc on peut voir la destruction du dialogue dû bien sûr à la deuxième guerre mondiale. Il est absurde car il met en scène la violence de certaines personnes du village. Par exemple la mort de l'Anderer ou encore le viol d'Emélia.

L'auteur le plus connu de ce mouvement là est bien sûr Albert CAMUS. C'est un écrivain: romancier, essayiste, dramaturge et philosophe français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre. Il est né le 7 novembre 1913 à Mondovi dans le département de Constantine en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne. L'œuvre de Camus comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde .ses œuvres les plus connu sont: l'étranger(1942), la peste(1947), la chute (1956)et l'homme révolté ( 1951).

en parallèle avec le rapport de Brodeck j'ai choisi la peste, un livre qui n'aborde pas la seconde guerre mondiale mais l'absurde car ces deux livres ont pour points commun ce mouvement phare du XXéme siècle: l'absurde.

Le récit:

Camus nous décrit le lieu d’action, Oran. Oran est une ville commune dans laquelle ne vivent que des personnes quotidiennes qui ne donnent aucun sens à leur vie.

Tout à coup le médecin Rieux découvre des rats morts. Le nombre des cadavres augmente rapidement. D’un jour à l’autre les rats qui meurent disparaissent.

Rapidement on a beaucoup de morts et les gens se rendent compte que la peste s’est déclarée.

Le médecin Rieux, Tarrou, le père Paneloux et le journaliste Rambert aident les gens malades, mais chaqu'un à sa manière. Après un an les rats sortent de nouveau mais ils ne meurent pas et la peste disparaît mystérieusement comme elle est venue...

Ici Camus montre l’absurdité avec les différents comportements en face du mal. Le mal est une chose qu’on peut ni comprendre ni expliquer. Le mal comme toute la vie est une chose qu’on ne peut pas changer. L’homme doit seulement croire à l’existence et vivre dans un monde absurde. Il doit accepter l’absurdité de la vie, le mal vient si on veut ou pas. L’action de l’homme et limitée. Dans ce cas là l’homme est limité par la peste. L’absurdité et les différents manières de la confronter sont les thèmes principaux de « La Peste ». Pour nous rendre l’état de l’absurdité plus fort Camus utilise un style monotone et impersonnel. Il fait usage d’une langue sèche et objective.

Devant la peste tous les hommes sont pareil. La seul chose qui est différent est le comportement de l’homme en face du malheur. C’est ça que Camus a voulu nous montrer, le destin individuel et pas le destin collective.

Ainsi les deux livres que j'ai choisi: si c'est un homme de primo Levi et la peste d'Albert Camus, me semble avoir des points communs avec le livre que j'ai lu le rapport de Brodeck et me paraissent relié l'un à l'autre. Un qui évoque la seconde guerre mondiale dans tous ses états et l'autre sur l'absurdité du monde, deux points fort du rapport de Brodeck.

Avis personnel:

ces trois livres racontent une histoire différente mais qui peuvent être reliés l'une à l'autre.

Le rapport de Brodeck:

J'ai trouvé ce récit intéressant . J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début mais ensuite j'ai accroché. C'est un livre bizarre du fait que l'on s'attend à lire un rapport des faits qui se sont déroulé dans le village de Brodeck mais on découvre qu'on lit en fait ses mémoires.

C'est un très bon mélange de fictif et de faits historiques. Il m'a tout de suite rappelé la seconde guerre mondiale 39-45 et les horreurs des camps de concentrations grâce aux indices vagues du texte, et c'est cela qui m'a plu en particulier.

Certains passages m'ont vraiment fait accrocher à cette histoire notamment les passages bouleversants où Brodeck nous parle de son passage dans le camps et les horreurs qu'il a vécu. Historiquement c'est vraiment très instructif, car malgré que ce soit une fiction on pense à toutes ces personnes qui comme lui ont vraiment vécu cet enfer.

 Grâce à des comparaisons entres les hommes et les animaux, ce livre m'a fait vraiment réfléchir sur la folie de certains hommes et jusqu'où ils peuvent aller.

Si c'est un homme:

ce récit même si je ne l'ai pas lu, il me donne envie de le lire car c'est une histoire réelle et elle raconte la propre expérience de son auteur, ce qui séduit encore plus les lecteurs. J'aime bien les histoires qui sont réelle et l'auteur de ce livre est connu donc je pense que son style d'écriture doit être vraiment intéressant.

La peste:

c'est un très bon livre avec un style d'écriture très recherché. Le sujet est un peu répugnant car parler de la mort des rats et des habitants n'est pas ce que les lecteurs aiment en général lire, enfin

cela reste mon avis après tout. Mais bon c'est un très bon livre qui peut séduire n'importe qui, il faut juste s'accrocher pour bien comprendre.

Pour conclure ces trois récits sont très intéressants et instructifs.